Ou comment produire des canaux de conscience…
Un peuple européen
Forcer les gens à se rassembler
Est-ce parce que c’est envisageable qu’il faut le faire ?
Le peuple Français, dit-on est de cette nature. Ce n’est donc pas le consentement qui a produit ce peuple, initialement du moins.
Des événements on tout de même soutenue sa formation. Et c’est probablement contre ceux, même qui avait formulé l’hypothèse du peuple français que la colère s’est exprimée. On peut y voir un sacrifice important, un don de soi, dans la cause noble du rassemblement, ou bien ne serait-ce qu’un mauvais calcul dans la gestion de masse populaire.
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui des défis de même nature sont à venir, concernant la constitution d’un peuple encore plus massif… européen
D’autres institutions visant à produire un peuple aussi massif et même plus massif l’on fait avant nous et ceci n’a pas vraiment été fait sur le consentement mais accompagné de son lot de frustrations, de violences physiques mais aussi de violences institutionnelles froides. Nous avons plusieurs modèles de comparaison à notre disposition. Inde, Chine, Amérique… Aucun n’est parfait et il ne saurait en être autrement, le jeu d’équilibrage entre les différentes facettes de chaque peuples résident dans la maîtrise de toutes ces facettes, via différents moyens. Cela passe tantôt par les répressions, asservissements (volontairement acquis ou non) les privilèges, les compromis, la division, ou encore la désignation de l’ennemi commun …etc…
Certains pourraient tirer une certaine gloriole à avoir rassemblé, contre eux-même, en une seule cause, les humains de plusieurs territoires. C’est le sacrifice que j’ai cité au début… bien souvent pourtant il ne s’agit pas de gestes honorifiques mais bien d’un rapport de forces qui vise à trier la couverture toujours un peu plus vers sois et qui pourra etre déguisé et décrit plus tard comme une manoeuvre charitable.
En Europe pas d’ennemis commun bien que les réfugiés climatiques pourraient en faire l’office, mais ils ne sont pas encore assez nombreux. Alors on pourrait se rabattre sur les veilles querelles entretenus par le fond des manuels d’histoires hâtivement rédigés après les victoires et qui n’ont pas encore été assez remis en question.
Au nom de la loi
La loi c’est quoi ?
C’est l’ensemble des règles du jeu qui régulent les activités humaines.
C’est le pouvoir législatif qui lui donne corps…
La loi, c’est aussi ce qui permet de légitimer l’usage d’un pouvoir exécutif à tendance répressive si les choix préjudiciables des individus les mettaient hors-la-loi. Mouais…
La loi est censée être l’expression des revendications communes auquel chaque citoyen se referera par consentement pour donner du sens aux rapports à entretenir avec les autres… c’est pour cela qu’on dit que nul n’est censé ignorer la loi. Cela traduit théoriquement un outillage de la paix et du maintient d’un ordre social.
Mais…
La loi appartient-elle encore aux humains ?
En premier lieu, la question se pose dans le sens de la représentativité et de la légitimité permettant à une minorité de décider pour les autres. Cette minorité n’étant pas exempts de conflit d’intérêts… Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg…
Il y a en second lieu «l’ombre du marché…» même si ce n’est pas spécifiquement bien défini on y entends la juxtaposition des volontés humaines à imposer par tous les moyens des produits ou pratiques qui doivent fournir une avancée technologique, sociale et culturel… Ou pas… du moment que cela se vend, et de ce point de vue si un produit se vends bien il est impératif de mettre en place les règles qui permettent sa diffusion la plus large… au point de vouloir tordre les règles y mettant un frein, fussent-elles justement positionnées pour réguler un point pourtant déjà observé dans l’histoire des humains.
Et en dernier lieu, la science et la sacro-sainte logique… qui arpente tous les domaines des sociétés, même des civilisations. C’est la nouvelle religion qui a réduit toutes les autres au rang de sectes apeurées… La science décrypte tout, elle «dicte» partout où elle passe son pragmatisme, son «bon sens»
Sa logique fonde et explicite rationnellement les codes et usages et se positionne même sur la philosophie et la morale.
Pourtant, on la voit cette science être malmenée, orientée, récupérée par des intérêts qui plus la bourse est pleine, plus les résultats sont en adéquation avec le postulat de départ.
Où sont les Galilées, ceux qui s’opposent… Il y en a mais ils ne sont plus audibles cachés par la masse d’informations stupides.
Enfin la loi, à tout d’abord été créé pour orienter et résoudre des conflits, mais désormais, elle est plus utile à ceux qui la font qu’à ceux qui ne la pratique que lorsqu’elle leur aurait été nécessaire…
La loi ne protège pas, elle est un outil de gestion de masse.
Journal
La nouvelle année. On y est, comme on dit chaque année…
Je ne suis pas tout à fait sûr de me souvenir exactement qui j’étais l’année dernière… Cela s’explique assez bien parce que nous changeons à chaque instant, et également parce que je n’ai laissé que très peu de traces. Quelques événements dans l’agenda. Des fichiers sur des dizaines de disk-dur, sans parler des activités cloud, comme ce site entre-autre.
Si je devais retracer le fil… bon sang, pas le temps. J’ai déjà cette nouvelle année que je dois mener.
Les bonnes décisions :
Choisir une organisation de travail
Choisir une organisation à la maison
Surveiller ma santé
Trouver qui je suis
Tenir mes engagements
C’est basic, fondamental…
A l’année prochaine