Désolé fallait que je t’en parle

Le monde va vite, très vite, …
Les activités humaines particulièrement…

Certains diront que la nature dans son ensemble va plus vie encore… il suffit de descendre dans des échelles plus petites genre chimie, molécule, particules…

Les activités humaines semblent vouloir rattraper un retard… Lequel ? Je ne sais pas.
Peut-être sommes-nous aller trop loin dans l’imaginaire, nous sommes sur une dette de réalisation de nos rêves collectifs… Ou individuels. Nous cherchons à atteindre des objectifs qui ne sont pas à notre portée… Du moins pas dans les délais impartis. Alors nous poussons le travail commencé comme une évidence sans qu’il soit possible de le remettre en question, ni de le reprendre pour faire mieux.
Nous n’avons plus qu’une idée : vite terminer pour démarrer autre chose plus forts et y apporter les améliorations d’usages : parce que c’est notre projet…

La fin du processus est toujours la livraison…

Mais comment être fière du travail fourni et par la même occasion, le valoriser si vous êtes constamment sur des sujets qui ne se ressemblent pratiquement jamais.
Vous pourrez identifier que ce n’est jamais complètement le cas … j’espère que vous en faites profiter ceux qui vous entoure, mais il n’en reste pas moins que vous ne faites que découpez le monde en plus petits morceaux afin qu’il soit plus facilement consommable…
Peut-on convenir que … identifier, c’est séparer du reste, non ?
C’est une aptitude que chaque humains met à profit lorsqu’il expérimente quelque chose à un instant donné. Sa mémoire lui permet de renouveler l’expérience à de multiples reprises, sous forme de pensées consciente ou bien fugace ou encore en rêve, histoire d’y déterminer son goût … parfois certaines expériences lui font percevoir un rejet.
«Ce n’est pas une direction dans laquelle je devrais aller»

… si vous lisez encore ces lignes c’est que vous n’êtes pas encore tout à fait dégoûté. Continuons…

Le travail réalisé est sur le même principe excepté qu’il est l’expression des acquis, c’est une projection aussi bien des expérimentations propre à l’activité à prendre en charge, mais aussi très probablement alimentée par des traces plus profondément enfouies dans les méandres d’expériences variées sur lesquels la confusion est plus ou moins forte.

L’identification de nos sources d’aptitudes intellectuelles, gestuelles, sensorielles, sensitives et du rapport au monde qui nous entoure et le mélange subtile qui s’opère… ce qu’il advient de nous-même et de l’endroit que nous quittons une fois notre tâche effectuée…

C’était l’instant image…

Le travail que nous fournissons à chaque nouvelle «livraison» est une expérience supplémentaire à mettre à notre actif, c’est le principe du CV. C’est comme un dividende reversé en fin de cycle. Je suis donc un actif qu’il s’agit de mettre en valeur au même titre qu’une valeur boursière, j’ai juste moins de poids et je ne survivrait pas plus de 80 ans … en moyenne.

Ce que tu produis dans une vie est le résultat de tes choix, des tes efforts et … de tes prises de risques… ?!
D’un autre côté si tu sais que tu as un filet de sécurité, ou est la prise de risque, il suffit que d’autres crois que tu y vas sans filet !

Il est toujours possible de déstabiliser quelqu’un, parfois même sans le vouloir…

Si je sais que je peux aller dans une direction parce que j’en ai déjà le goût… si j’y retourne … je suis un drogué…
Si je vais où le vent me pousse sans vraiment me demander si cela me convient… je suis un mouton… si je vais où je peux enfin encore découvrir des sujets et me nourrir de nouvelles expériences… je suis un drogué aussi doublé d’un fou … je ne créé pas forcément quelque chose qui reste exprimable, exportable, utile…
Et si je ne fait rien pour ne pas me planter … je suis un looser
(Sources : caricature de gens qui me donnait des conseils)

On dit parfois que la sagesse se trouve
au milieu.

Le problème c’est que le milieu d’un segment c’est simple, encore que,
Mais là il se trouve que c’est un carré, et je suis sûr que certains auront le bon goût d’ajouter des axes issues de leurs propres expériences qui viendront compliquer la figure.

Alors…
Tant pis
Sortons l’outil de mesure … prenons le temps

Le temps… d’observer… de regarder sous plusieurs angles différents, mettons-nous à une place inhabituelle, que nous ne pourrions absolument pas désirée, puis à une place de choix. Revenons à notre place…
Le chemin parcourus est-il conforme à l’attendu, est-il souhaitable de continuer dans ce sens, est-ce partagé, peut-être, par ceux qui quotidiennement fournissent des efforts et avec qui on construit, on produit…
Echangeons, faisons exister nos points de vues.

Ha ce temps qui coure et qu’on ne rattrape jamais, la seule vrai monnaie dont on dispose pour soi si vraiment on y fait attention, et oui ces confinements et autres mesurettes de pacotille qui s’avèreront bientôt n’avoir servi qu’à tenter de maîtriser des drames individuels auront abîmés le monde occidental, … un certain monde occidental…
Mais cela aura aussi permis de prendre le temps… Le temps du recul …
On a aussi eu l’air de la ville qui à été appréciable pendant quelques semaines, les oiseaux, les furets, renards et peut-être aussi les rats ont pût ouvrir leurs horizons pendant un temps et faire un détour pour voir ce qui était arrivé au vacarme incessant habituel. Une faune inhabituelle venant vérifier si les humains avait enfin compris un truc.
Ces humains qui ont pût avoir un peu de répit…
Ha oui, pas tous, évidemment il aurait fallut que plus de personnes soit capable de soigner, soulager les malades.
Mais en vérité, ça n’a pas duré très longtemps … La mega-machine devait repartir.
Pourtant ce temps ne sera pas rendu … à personne… mais on commence à nous dire que nous allons devoir payer un prix considérable, sous prétexte que les modèles économiques en vigueurs n’étaient pas prêt à anticiper un arrêt…

Faisons comme si tout cela avait été une étape normal…
Une fin de cycle qui amène le suivant, et qui pratique une respiration,
Arrêtons-nous à nouveau d’ailleurs et à intervalles réguliers… notre méga-machine s’emballe … rendez-vous compte elle ne dors jamais, quel organisme vivant peut supporter cette charge et pendant combien de temps… à votre avis ?
Observons, éprouvons, comment se comporte le système confronté au réel, c’est nous qui l’avons construit, après tout, il nous appartient de le tordre de le façonner à notre envie. Il est notre produit, lui aussi est le résultat d’une multitudes de livraisons … elles ont pût être ratées, mal documentées, mal comprises…
Mais surtout est ce que le besoin est couvert par ce produit… ?

Est-ce que nous fabriquons ce monde ? Ou bien est-ce lui qui nous écrase par sa gravité et sa pression atmosphérique… les deux en fait ! MDR

Nous sommes des entités sociales dotés de pouvoir de conception sans équivalent !
Mais il semble que les concepts que nous avons créés nous habitent au point que nous en sommes devenus les marionnettes ?

Si ça se trouve Adam et Eve ont tué Dieu et rejeté la faute sur un serpent qui passait par là
Allons-nous nous laisser dominer et détruire par nos créations ?
Elles n’existent même pas sans nous !
Hey !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *