Le prélèvement à la source… d’accord
Pourquoi pas, puisqu’il s’agit de fournir à nos institutions le pouvoirs de mener à bien les missions que nous lui confions, il lui faut de l’argent, quelqu’en soit le moyen. Nous sommes donc tous actionnaires de l’état.
Mais dans ce cas où sont nos dividendes, fussent-ils en nature, et surtout où en est le dossier sur les déchets nucléaires, le gliphosate, les retraites, le chômage, la santé, l’agriculture, l’éducation, l’eau, l’énergie… La démocratie ?
Mais d’ailleurs, quels sont les missions que nous lui avons confiées…
Est-ce à tout prix de conserver le navire à quelques encablures des «porcs» ou bien est-ce de prendre le large et de naviguer quelque soit la température de l’eau et la force des vents.
Il manque un concept : quand sera-t-il question de nous demander ce que nous voulons.
Ce n’est pas au travers d’un pseudo programme présenté au moment des présidentielles que nous aurons pût définir les missions que nous attendions… c’est l’inverse qui devrait être fait, nous devrions faire des propositions et la meilleure équipe à même de mener cet ensemble de projet devrait l’emporter.
Au lieu de ça, on centralise quasiment en une seule personne, le sens donné à toute une nation.
La nation devrait pouvoir faire raisonner ses harmoniques.
La diversité n’elude pas forcément la capacité de mener un programme. C’est ce qui se pratique depuis la nuit des temps. On ne voit que l’écume de l’histoire si l’on se figure que seuls les régimes monarchiques ont réalisées de grands projets et que c’était le désir d’une poignée qui a monté nos monuments et que l’on ne mesure qu’à grand coup de souffrance populaire la splendeur des bâtisses. Ce serait oublié l’effet systémique des événements. Les humains individuellement ont de tout temps sut reconnaître des qualités entre-eux mais aussi celles qu’ils ne possédaient pas, et que d’autres détiennent. Il y a eut tout de même de nombreux événements tragiques qui se traduisent par des jalousies ou des incompréhensions. Ce qui a pût conduire les humains aux pires bassesses mais plus simplement, à la division.
Pourtant, reconnaître les aptitudes des autres est un trait d’union dont les projets informatiques communautaires libres sont la preuve, inaudible cependant.
On pourra argumenter que cela est possible, précisant que ce qui est informatique est virtuel, mais qui y a t-il de plus virtuel que nos idées ou nos lois. De plus, selon toutes vraisemblances les projets informatiques sont censés répondre à des problématiques réelles… non ? Et qui y a t-Il de plus concret qu’un datacenter, surtout lorsque l’on regarde de près la consommation électrique, et donc la mobilisation de ressources nécessaires à son fonctionnement.
Les écueils que ces projets rencontrent sont bien souvent politiques s’agissant d’informatique ou de projets «terrestres»
Un groupe de compétences hétérogènes inscrit dans un même but, est une recette qui marche. Dès lors, on peut se demander d’où vient le commandement d’une telle structure.
C’est le rapport de force qui joue l’équilibre… et on peut déjà entendre au loin ceux qui vocifèrent leur idéologie du marché libre; le rapport de force serait donc à appliquer partout, sans distinction. Et bien du moment qu’il est stimulant en termes d’énergie humaine, pourquoi pas, mais c’est au groupe d’en décider.
Et aujourd’hui, nous avons le recul pour dire que ce n’est pas applicable au niveau d’une nation, encore moins à l’échelle du monde. Seuls les rapports vivants de petite échelles produisent une concurrence stimulante. Dès lors que les ensembles sont plus larges c’est l’entraide qui apparaît et prime sur le destin. Oui mais alors les meutes d’animaux sont bien en concurrence les unes par rapport aux autres, non !
Certes, il ont cependant désigné un chef par la domination de l’élément qui concentre les critères les plus favorables à la décision de la meute. Souvent le plus fort, mais pas toujours. Les meutes se disputent un territoire de chasse pour la subsistance. Mais il est permis de se poser la question de l’évolution de leur comportement dans le cas où la nourriture serait abondante… ?
En tout état de cause, l’abondance est là pour l’humain et il n’a de cesse de reproduire les schémas ancestraux de domination… pourquoi ?
Parce que certains se sont tellement gavés qu’ils ont désormais peur que cela se voit. Du coup tous les moyens de pressions sont bons pour ne laisser aucune solution de fuite de pouvoir. Où se trouve le pouvoir depuis de nombreuses siècles … ? L’argent, la monnaie, le convertisseur «universel». Un état n’est fort que lorsque les impôts sont forts. On comprends mieux que les pantouflages répétitifs ne peuvent conduire qu’à la baisse des impôts afin de permettre le transfert du pouvoir d’action vers des entités privées. Si ce n’est plus l’état qui engage l’action il est alors dépossédé de sa légitimité, la revendication de la décision public deviendra plus simple dans quelques années, lorsque l’action privées aura pris majoritairement part dans l’investissement. Et même dans ce cas, le faire silencieusement, si l’objectif est présenté de manière à soutenir le bien commun, cela ne pourrait être contesté, facilement du moins.
L’impôt doit donc baisser mais pas au point de mettre les intérêts privés qui en dépendent. Par contre ne laisser aucune alternative possible et remettre aux mains des dominants la gestion de la distribution de cet impôt.
Comment ? Mais c’est pourtant une charge supplémentaire pour les entreprises !
Oui en effet et nous ne tarderont pas, si ce n’est déjà fait, de voir apparaître tout un tas de startup pour prendre en charge ce domaine. Elles seraient ensuite rachetées par de grands groupes du Cac40 ou des GAFAM…
Complotisme me direz-vous, peut-être mais si nous n’explorons pas les pistes de corruption, nous serions bien démunis le jour où cela arrivera et que nous ne pourrions que nous demander si nous pouvons encore pratiquer notre souveraineté.
Si nos impôts ne sont plus gérés par l’état, quand bien c’est toujours lui qui en dispose in-fine, c’était déjà bien compliqué, mais dorénavant défiscaliser, au profit de cause juste, deviendra une épreuve. «On sait combien l’état est attentif au respect des lois en matière de contrôle des concessions» et des mises en oeuvre… Quels sont les impératifs et les critères qui ont été mis en place par nos technocrates défaillants ?
Quelles sont les garanties que nos impôts soient correctement perçus et redistribuer ? Surtout lorsque la gestion en sera déléguée à des intérêts que nous ne maîtriserons pas.
Comment pouvons-nous contester une politique si nous sommes dépossédé, à l’entrée, du fluide qui l’anime ? Quels autres outils sont à notre disposition… «cher» démocratie, tu nous abîmes, le cadenas qui fermait ta boîte, passait par notre consentement, dorénavant, tu sais t’en passer.