Quelque chose plutôt que rien

L’exemple le plus parlant doit vraisemblablement se pratiquer sur la notion de distance.
Ceci nous conduit d’ailleurs à établir l’existence de l’atome.
Lorsque nous divison un objet, nous pratiquons une nouvelle mesure de son échelle de plus en plus petite. Or cette mesure mêlée à la notion d’infini, nous conduit à déterminer qu’il y a un seuil où la division n’est plus praticable … pourquoi ?
Parce que l’ascension inverse n’est possible que s’il existe un point de départ, vrai ? Combien de temps fait-il pour gravir une montagne infinie ?
… Ou ce serait comme de descendre un toboggan sans fin, où commence donc ce toboggan ?
Les seuls subterfuges qui pourraient être acceptables seraient :

– Que les échelles soient fermées, autrement dit qu’il existe un seuil haut et/ou seuil bas par lesquels l’échelle de lecture s’inverse… Ou se rejoignent.
– Ou bien encore… notre façon de lire le monde est faussée de base concernant l’appréciation d’échelle… dans ce cas, on peut supposer qu’il n’y a ni début ni fin, et peut-être juste une succession d’états qui produisent des artefacts que nous prenons pour des valeurs qui se suivent, alors qu’en fait il s’agit d’effets secondaires dû à une linguistique de l’univers que nous ne lisons pas encore.

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