Je viens de comprendre un truc….
Les personnes qui débattent autour d’un sujet se disputent des visions de notre réalité et du sens qu’on lui donne.
Le problème c’est qu’il n’y aura jamais de consensus total, dans le meilleur des cas il y aura un consensus majoritaire, mais quand bien même il serait admis à 51% il resterait les 49% qui serait mis de côté et auxquels le modèle choisie ne pourra pas être favorable.
Sans compter que les changements de direction tous les 5 ans n’est pas souhaitable pour la bonne tenu des opérations au niveau d’un pays. C’est probablement pour cela que nos institutions se sont munis d’une multitudes de mécanismes intermédiaires afin de maintenir une respiration face au changement.
Cependant, ce n’est pas un système contributif, seul les personnes habilités sont autorisés à pratiquer cette respiration, à en dessiner les contours et les marges. Du fait de l’histoire des humains nous avons toujours plus cloisonnées les initiatives de peur d’y voir certains phénomènes se reproduire…
Mais c’est justement en ne donnant pas la parole à la multitude, que ces multitudes finissent par se concentrer et fabriquer leur propre force.
Entreprendre de façon arbitraire et homogène sur tout un territoire la construction d’un modèle ne permet pas de laisser s’exprimer des modèles clivants.
Or le vivant nous apprends que nous devons être capable de produire de la différence si nous souhaitons que des principes fondateurs survivent aux intempéries et aux épreuves du temps.
Mais donc pour reconnaître les expressions clivantes quoi de mieux que de laisser s’exprimer pleinement les avis sur les seules offres politiques qui sont proposés, et de renvoyer à l’étude les propositions de ceux qui prétendent représenter les votants.
La reconnaissance du vote blanc est cet outil, et ceux qui le refuse ne prétendent plus représenter les votants mais bien au contraire, les diriger…
Avis aux amateurs