La monnaie

Nombreux sommes-nous a ne pas savoir comment nous fabriquons aujourd’hui la monnaie. Bien que nous retrouvions rapidement l’argument de la simplicité au regard du troc, on oublie aussi facilement que la monnaie n’est tout au plus qu’une extension du troc, car c’est tout d’abord un contrat qui lie les parties prenantes à respecter des conventions communes au sein de l’espace créé par l’adoption de ce contrat. Cette extension agit comme un convertisseur de nos idées apposées sur les matières premières jusqu’à nos produits finis, les distributions et leur maintenance.

Il n’y a donc rien de plus politique, à l’exception de l’exercice politique lui même, produisant le cadre où s’exercerent les rapports de force permettant les accords qui aménage ensuite les transactions.

On pourrait même dire que c’est le fluide qui sert à matérialiser les décisions politiques dans le réel, c’est un convertisseur idéologique.

On pourra dire que la monnaie a pré-existée la politique, ce serait à vérifier. Si cela devait être le cas, la construction à l’œuvre aujourd’hui est indissociable de son support politique, et j’ai la conviction que c’est une bonne chose. Les choix de sociétés humaines que ces constructions soient privées ou publics doivent se munir d’outils de performances, la monnaie en est un très puissant. Il fédère les esprits autour d’un prisme qui ouvre le dialogue. Mais… La monnaie seule ne peut pas résoudre la totalité des dilemmes.

Les législateurs érigent les lois puis les budgets sont votés à leurs tours afin de permettre leur respect sur la base des décrets de mise en œuvre.

Intervient alors le calcul simple de savoir si nous avons émis suffisamment de monnaie pour constituer ce qu’il conviendra d’appeler le trésor, pour réaliser ces budgets, le cas échéant nous pratiquons des coupes budgétaires pour aplanir au maximum en rapport à la valeur du dit trésor, ou encore afin de le préserver ou de ne point le vider totalement.

C’est là précisément que nous commettons les 2 erreurs qui mènent la danse de nos modèles économiques aujourd’hui.

Définir un budget c’est bien pour prévoir un calendrier en regard du trésor à disposition pour établir des lignes de visibilité tant au niveau d’un principe de confiance que d’anticipation. Et constituer le calendrier afin qu’il soit en rapport avec le niveau du trésor est souvent un gage de bonne gestion, mais faut-il encore définir ce qu’est le trésor.

Or de ce point de vue nous avons de nombreuses possibilités qui sont uniquement du ressort politique. Nous intégrons par exemple des indicateurs comme le PIB ou d’ autres concepts pour valider certains effets de bords de gestion de l’aléatoire et du risque. Ces indicateurs sont très critiqués même par les experts et même s’ils étaient parfaitement modéliser et calculés en temps réel (ce qui ne l’est pas) c’est une modélisation politique qui ne repose sur aucune base démocratique

Et l’autre erreur que nous commettons est de faire de l’impôt un évènement d’approvisionnement du prochain budget, afin de re-constituer le trésor public. Mais à vrai dire quel est cet intérêt impérieux de devoir le reconstituer ?

D’ ailleurs avons-nous complètement répondu à la question du mécanisme créateur de monnaie ? Si nous pouvons être d’accord sur l’aspect primordial de sa génération ou du moins ce qui l’a nécessité, nous pouvons néanmoins convenir qu’il y aurait plus d’une réponse quant à la manière de le faire. Un moyen pratiqué à été de reconnaître jusqu’alors à un état, une nation une fédération le pouvoir d’en émettre. C’est le rôle des banques centrales qui fixe d’ailleurs la valeur de la monnaie pour la durée d’un exercice (durée qui reste un mystère de mon point de vue) et qui se charge de la distribuer par les acteurs agréés, souvent des banques privées. (on peut se demander pourquoi, on nous répondra que ce sont les seuls organismes outillés pour le faire)

Y a-t-il une limite à ne pas dépasser ? On pourrait dire que oui, car plus il y a d’émission d’une monnaie plus sa valeur baisse, c’est du moins ce que l’on nous a appris. Et nous sommes difficilement amené à penser autrement. Seulement voilà si nous poussons vers un raisonnement mathématique aux limites les monnaies seraient alors toutes vouées à plus ou moins long terme à ne plus valoir rien du tout. C’est pour cela que l’émetteur de monnaie doit aussi être celui qui la détruit. Lorsqu’il la perçoit de nouveau il est impératif de fermer le cycle de valorisation.

On peut se demander alors où et quand les critères se joignent pour qu’un tel événement se produisent.

Dans le cas d’un état, d’une nation ou d’une fédération ce sont les impôts qui produisent ce levier d’extraction.

Oui mais alors pourquoi ces entités doivent elles faire des emprunts de temps à autre. Il arrive que l’aléatoire soit trop important et que donc il soit nécessaire d’injecter de la monnaie alors même que les impôts prévus ne le soient pas encore, et plutôt que d’élever les impôts ce qui aurait pour effet, pour faire face à la dépense puisque dans le même temps garantir de ne pas enfler la monnaie pour que la valeur de la monnaie ne baisse pas, alors l’emprunt permet de ne pas faire peser sur l’impôt la gestion de l’aléatoire. Bien mais puisqu’il y a emprunt alors il y aura des intérêts. Donc de la création de monnaie. Cette monnaie ne devrait en aucun cas être considérée comme équivalente à la monnaie perçue, mais bien une monnaie à part entière dont la banque peut être seule émettrice. Et des lors qu’elle souhaiterai conserver une valeur à sa monnaie elle devra la détruire pour fermer un cycle de valorisation.

Si c’est un système vers lequel nous souhaitons nous diriger, ce qui semble être à l’évidence déjà le cas déjà, mais les banques se gardent bien de détruire l’argent émit par les intérêts. Des lors il va devenir important de savoir comment, quand, où, pour combien de temps et par qui est définit la valeur d’une monnaie.

Posant la question en passant

Il est à noter qu’une société se définit des buts, des valeurs, et invite à l’idéologie souvent en rapport avec le métier qui est hébergé en son sein. D’ailleurs on peut se demander quelles sont les valeurs défendues par une société qui combinera plusieurs corps de métiers contributif et permettant jusqu’à une certaine autonomie. Les valeurs défendues pourraient être semblable à celles des États.

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Inspiration – (2)

Ceux qui ont quitté ce monde et ceux qui n’existent pas encore sont à la plus grande distance que l’imagination humaine peut concevoir (ils ne pourront jamais interagir directement)

Quelle possibilité d’obligation peut-il donc exister entre eux ?

Quelle(s) règle(s) ou quel(s) principe(s) peut-on poser pour que deux êtres imaginaires dont l’un a cessé d’être et l’autre n’existe pas encore et qui ne peuvent jamais se rencontrer dans ce monde, l’un soit autoriser à maitriser l’autre jusqu’a la consommation des siècles.

(Thomas Paine)

Inspiration – (1)

La Mort ne surprend point le sage :
Il est toujours prêt à partir,
S’étant su, lui-même avertir
Du temps où l’on se doit résoudre à ce passage.
Ce temps, hélas ! embrasse tous les temps :
Qu’on le partage en jours, en heures, en moments,
Il n’en est point qu’il ne comprenne
Dans le fatal tribut ; tous sont de son domaine ;
Et le premier instant où les enfants des rois
Ouvrent les yeux à la lumière,
Est celui qui vient quelquefois
Fermer pour toujours leur paupière.
Défendez-vous par la grandeur ;
Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse ;
La mort ravit tout sans pudeur :
Un jour le monde entier accroîtra sa richesse.
Il n’est rien de moins ignoré ;
Et puisqu’il faut que je le dise,
Rien où l’on soit moins préparé.
Un Mourant, qui comptait plus de cent ans de vie,
Se plaignait à la Mort que précipitamment
Elle le contraignait de partir tout à l’heure,
Sans qu’il eût fait son testament,
Sans l’avertir au moins. « Est-il juste qu’on meure
Au pied levé ? dit-il ; attendez quelque peu ;
Ma femme ne veut pas que je parte sans elle ;
Il me reste à pourvoir un arrière-neveu ;
Souffrez qu’à mon logis j’ajoute encore une aile.
Que vous êtes pressante, ô déesse cruelle !
– Vieillard, lui dit la mort, je ne t’ai point surpris ;
Tu te plains sans raison de mon impatience :
Eh ! n’as-tu pas cent ans ? Trouve-moi dans Paris
Deux mortels aussi vieux ; trouve-m’en dix en France.
Je devais, ce dis-tu, te donner quelque avis
Qui te disposât à la chose :
J’aurais trouvé ton testament tout fait,
Ton petit-fils pourvu, ton bâtiment parfait.
Ne te donna-t-on pas des avis, quand la cause
Du marcher et du mouvement,
Quand les esprits, le sentiment,
Quand tout faillit en toi ? Plus de goût, plus d’ouïe ;
Toute chose pour toi semble être évanouie ;
Pour toi l’astre du jour prend des soins superflus :
Tu regrettes des biens qui ne te touchent plus.
Je t’ai fait voir tes camarades,
Ou morts, ou mourants, ou malades ;
Qu’est-ce que tout cela, qu’un avertissement ?
Allons, vieillard, et sans réplique.
Il n’importe à la république
Que tu fasses ton testament. »
La Mort avait raison : je voudrais qu’à cet âge
On sortît de la vie ainsi que d’un banquet,
Remerciant son hôte ; et qu’on fit son paquet :
Car de combien peut-on retarder le voyage ?
Tu murmures, vieillard ; vois ces jeunes mourir,
Vois-les marcher, vois-les courir
À des morts, il est vrai, glorieuses et belles,
Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles.
J’ai beau te le crier ; mon zèle est indiscret :
Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret.

 

Jean de La Fontaine – La Mort et le Mourant – 1678

Identité Française

Parce qu’il est véritablement indispensable d’apprendre à vivre ensemble

J’annonce qu’il va devenir indispensable que nous sortions de la dictature culturelle telle que nous la connaissons aujourd’hui, et si l’on se laisse l’opportunité d’une lecture ouverte ce n’est pas bien éloigné de ce que dénonce le principe de laïcité … peut-être ?
Il est interdit d’imposée des idées à l’école par dégoût de l’endoctrinement.
Mais il est discutable d’envisager la culture sans identité … bien !

On pourrait se vanter aujourd’hui d’être une espèce vivante intelligente capable des plus belles réalisations (comme des pires) mais ce serait, ne pas voir ce qui se passe en ce moment.
En vérité nous sommes plus vulnérables que l’on veut bien le croire, nous sommes de plus en plus atrophiés par les principes économiques qui régissent de manière de plus en plus contraignante nos vies et sous des apparences faussement simplistes réduisent nos mouvements par des processus de plus en plus complexes (bien qu’ils n’y ai fondamentalement aucun besoin de cela, si ce n’est pour tordre la réalité et permettre de lever les boucliers permettant de nouvelles pratiques d’accumulation sur des périmètres où il était impossible de le faire auparavant)

Les êtres humains sont libres (cela reste à confirmer) mais ils en oublient surtout leurs égalités… je ne parle pas d’égalité fondamentale mais bien d’égalité induite au travers des rapports de force au quotidien que nous devons tous assumer. Il y a des idées qui voudraient se frayer un chemin dans nos existence. Ces idées s’accommodent parfaitement du fait que certains humains en dominent d’autres… Le meilleur outil à la disposition de ces idées est la division… pour mieux s’imposer. Si nous devions combattre ces idées, il faudrait se regrouper pour inverser le rapport de force.

Le premier élément pour se reconnaître est l’identité puis la culture. Cette dernière dans nos sociétés modernes n’est plus naturelle, même si la France est un pays qui a fait de nombreux efforts dans ce sens… Ceux qui la pratiquent encore et la font vivre ne se rendent peut-être pas compte que le phénomène est au mieux éphémère voir futile par rapport aux besoins (alors même qu’ils ne sont pas exprimés) mais qu’en plus cela fini par alimenter l’image selon laquelle la culture n’est réservée qu’a une élite qui se gargarise de devoir la dispenser avec parcimonie à d’autres sous le prétexte de les éduquer… et ce peut-être du plus mauvaise effet.
La culture est devenu un acte volontaire alors qu’elle se propageait par les habitudes quotidiennes qui émanait des plus simples personnes.

Pourtant cette culture n’est désormais globalement donnée qu’au sein du cercle familial ou à l’occasion de nos rencontres.
Il est bien malheureux qu’alors cela renforce les seules idées de nos aînés ou de ceux qui nous sont autrement proches.
Car la diversité qui se retrouve ensuite à l’école et plus tard au café, à l’usine ou dans l’open-space feront surgir de nouveau ces différences, pour le meilleur et pour le pire.

Mais … cela ne résout pas la question de l’identité.
Il y a les aspects culturelles d’une société (et l’on pourrait faire la différence entre la culture et l’art, ce qui pourra déjà réconcilier plusieurs personnes) mais donc plus fondamentale que cela … il y a l’identité.
Ce sont ces éléments naturels de nos esprits qui ne peuvent pas être modifiés. Ceux qui guident l’existence à tel point que s’ils devaient être modifiés, la vie n’aurai pas le même sens.

Cette question pourrait-être déclinée sur de nombreux sujets, et comme j’imagine assez mal comment répondre à cette question tout seul, je vous propose ici de faire cet exercice sur notre appartenance au niveau d’un pays : La France
Selon vous … quel est le véritable sens d’être français ?

Quel est le véritable sens d'être français

Il n'y a pas de mauvaise réponse...

 

capoeira chez les enfants 

Tout est toujours accompagné de musique et accompagné d’un esprit de fraternité qui s’exerce dans les petits détails.

Un exemple que je trouve révélateur, c’est le jeu de chat.

Si vous êtes touche par le/les chats vous devez vous immobilisez et attendre qu’un participant vous libère. Pour être libre vous devez effectuer une figure imposée au départ de l’exercice avec le libérateur… comme une séquence partiel de combat.

Et vous pouvez recommencer…

Il est intéressant de voir comment les personnalités s’expriment alors:

Nous avons les sauveurs, les éternels prisonniers. Ceux qui évite tous les contacts…

Il faudrait détailler pour améliorer le décryptage…

Le but du jeu étant juste de pratiquer les mouvements de capoeira mais pourtant tous restent a jouer à chat avec un certain honneur à respecter la règle de primordiale qui consiste en fait à ne pas se faire manger

T-Rex Chrome Offline Game (1)

Bonjour internet,


Défi

Ceux qui me connaissent savent que j’ai une certaine tendance à relever toutes sortes de challenges plus ou moins utile, je me débrouille toujours mais il y a aussi de nombreux abandons.

Qu’importe en voici encore un

Ma fille de 9 ans a découvert sur mon téléphone qu’il y avait un jeux lorsque chrome était offline. (Et oui, non seulement, je suis un père indigne qui laisse ma fille surfer en toute impunité sans filtre parental mais en plus, elle m’apprends des trucs sur mon propre téléphone)

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