L’autre…

Nous sommes tous concernés par le concept et pourtant nous l’évitons soigneusement. Partout il nous accompagne au quotidien, lorsque nous choisissons un.e partenaire ou même des amis, des collaborateurs. C’est un concept bien présent qui réside dans le fondement même de nos existences, inhérent aux choix que nous sommes capables ou non d’assumer, qui dessinent notre état d’esprit, au long terme ou bien l’espace d’un instant. Sommes-nous capable de nous extraire ou non de notre condition consciente et de nos perceptions. C’est aussi l’exercice qui multipliera ces perceptions, à la manière d’une méditation.

Nous avons tous des expressions de rejets envers l’autre, simplement parce qu’il n’est pas nous. C’est une part importante de notre identité, ceux qui s’imaginent qu’il ne s’agit que de couleur de peau ou de culture formulent une catégorie injuste et à des propriétés trop convenues. Cela ne peut pas résumer la manière d’aborder ce concept. Nombreux sont les témoignages de personnes, spécialement les vieux, qui se disent non racistes et qui déclarent à qui veut bien les écouter qu’il «y en a marre des étrangers»

La conscience de soit est un cadeau, je ne tenterai pas ici de l’expliquer… mais c’est aussi une malédiction car nous sommes alors séparés de l’autre… pour se rassurer, entre autres choses, il a été nécessaire que nous nous regroupions sous forme de communautés qui présentent de ce fait une identité qui ne semble pas tout à fait être complètement la même depuis l’intérieure ni depuis l’extérieur. Les communautés étant alimentées par une multitudes de consciences actives sont du même coup dépositaire d’un artifice de conscience qui reproduit alors, à une échelle différente, les mêmes comportements de séparation inhérents à la solitude de la condition humaine. Nous sommes bien seul dans nos boîtes crânienne, les communautés ne font pas exceptions, pourtant affublées de mouvements de pensées complexes plus ou moins denses par le nombre et plus ou moins hétérogène par l’éducation ou la sélection. On aurait pût imaginer que l’addition des consciences soient plus structurées et réfléchies ; posées et qu’elles prendraient plus de temps aux choix, voyez cela un peu comme un conseil de sages ou des parlements orientés vers… la démocratie ? Qui débattent et formules de nombreuses hypothèses avant de prendre position sur tel ou tel sujet. Or il n’en est rien et particulièrement depuis la révolution numérique qui a considérablement accélérée les processus. Mais alors ce sont les processus qui ne sont pas correctement établit et qui devraient être réformés. Si certaines communautés ce sont antérieurement, ou encore, dotés de dispositifs de ce type, certaines autres ne le sont absolument pas, et ce qui est remarquable c’est que ce sont ces dernières qui profitent d’un élan d’efficacité accrue par le numérique. Sans vouloir trop déborder, nous en arrivons fatalement à la globalisation / mondialisation où des communautés s’affrontent pour le gâteau «terre»/«humains» à se partager, s’arracher.

Quel est le rapport avec le sujet ?

Aucun, en apparence, pourtant la racine est bien la même…

Parce qu’en définitive ce concept, l’autre, n’existe que pour ceux qui le reconnaissent pour autrui ou pour eux-mêmes. Et ce qui s’exprime au niveau des communautés temporelles et géographiques n’est que le reflet de notre propre combat pour la conscience, au niveau individuel. Nous souhaitons exister et toute notre énergie est orientée vers ce principe.

La principale activité qui consiste à faire entrer en conscience de ce sujet est la curiosité, pour faire reculer la peur de l’inconnue et ainsi déterminer si nous pouvons donner notre confiance mais aussi inspirer confiance, cela marche dans les deux sens. Or si nous restons enfermés dans notre façon de penser ou bien dans des communautés qui ferme leurs cercles, ce principe conduit alors à réduire les champs de confiances.

La confiance est probablement le meilleur outil qui existe pour faire disparaître des concepts que l’on juge intolérables. Évidemment il s’agit tout d’abord d’une confiance modérée puis au fil du temps, l’espace créé par la confiance pourra s’étendre à mesure que les interactions seront mutuellement profitables. De nombreuses pratiques humaines, pour ne pas dire toutes naissent de notre capacité à faire confiance.

Pour certain.e.s c’est un mélange de genres trop complexes et qui risquera l’extinction d’identités séculaires/millénaires spécifiquement lorsqu’on parle de communautés. Ce serait omettre ou bien ne pas intégrer le fait que ces mouvements de pensées sont en constante évolution, et que l’évolution au sein d’un seul organisme n’a jamais produit que de magnifiques techniques de survie mais certainement pas l’épanouissement nécessaire au défi de la globalisation/mondialisation. Évidemment s’il s’agit uniquement de survivre, alors c’est probablement un bon moyen.

Je pense avoir fait un grand détour, trop large sûrement, sur le sujet et qui manque de précisions et d’arguments mais il y aurait tellement à exprimer ici, que je ne vois pas d’autres moyen que de laisser la paroles aux commentaires éventuels. En espérant prochainement pratiquer un autre billet sur ce sujet plus tard.

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